dimanche 29 janvier 2012

Punkryden Mixtape : January 2012


«Changes»  comme pour symboliser une transition quant à cette nouvelle année 2012. C'est Sandro Perri qui nous délivre une pop luxuriante et rayonnante que s'en est le «cap d’agde en plein hiver». Avant de glisser insidieusement en contrées folktronica pas pour me déplaire. On est donc parti pour la session de rattrapage de 2011. «The Human Condition», non pas une réflexion sur l'existentialisme comme on pourrait le sous-entendre mais la pop décomplexée de Jhameel. Le jeunot californien jouit littéralement dans mon oreille ce beat qui n'a rien à envier à celui du King of the Pop (je me touche quand j'écris des phrases). Viens Lucrecia Dalt, le groupe dont je ne sais rien de rien mais qu'est-ce que c'est bien. Et puis à quoi bon se poser tant de «Questions» ? Quant au titre de Chris Watson, c'est un chef d'oeuvre absolu. Des heures d'enregistrements sur une ligne ferroviaire (maintenant disparue) retravaillées, servant ainsi de solfège à un morceau incroyablement mélodique. Ensuite, toujours et encore, Shara Worden que j'ai envie de mettre à l'honneur car je l'aime d'un amour vraie et sincèrement dérangé. C'est avec les instrumentaux de Clogs que la collaboration s'est concrétisée en 2010 ; «The Creatures in the Garden of Lady Walton» principal compagnon récurent de ce mois de janvier. Une chose est sûre, Low Roar, c'est beau alors tu ne peux que voir juste si sur l'étiquette figure «Made in Iceland - Pur cachemire - Laver à la main». On reste en terre de glace et ce sont des monstres et des hommes qui la font fondre avec un titre festif qui lorgne du côté de The XX (ou Stars). On le consomme vite vite vite pour ensuite  par définition s'en lasser. Petit intermède classique tout en légèreté avec Friedrich Nietzsche. Avant de laisser place à 2012 et la très attendue Lana de l'île de Rey. Quota mainstream atteint. C'est l'artiste de la culpabilité ; malgré une instru putassière et des incrustations jungle dégeux, me gusta. On ferme ce chapitre avec de nouveau Clogs. «If this was our last song what would we do then?» Oui, hein, on se pose la question.

1. Sandro Perri - Changes
2. Jhameel - The Human Condition
3. Lucrecia Dalt - Questions
4. Chris Watson - El Divisadero
5. Clogs - The Owl Of Love
6. Low Roar - Friends Make Garbage (Good Friends Take It Out)
7. Of Monsters And Men - Little Talks
8. Friedrich Nietzsche - Einleitung III
9. Lana Del Rey - Off To The Races
10. Clogs - Last Song

dimanche 15 janvier 2012

Animal Hospital Ensemble


Sachez qu'il y a bien une Final Scene, d'une série UK là, qu'elle me fout des Goosebumps. Tellement intense que je me suis passé le monologue en boucle sans lassitude aucune avec toujours la même exaltation au rendez-vous. C'est la dernière minute 25s de la saison 4 de Skins UK. Il s'appelle Cook. Mais celui dont je vais parler ce soir/ce matin, tout dépend de ta latitude, c'est Kevin Micka alias Animal Hospital. 

Alex Hancock, Skins Music Supervisor, le type au job le plus cool de la planète, il y sait quelque chose.  «The two animal hospital tracks in this episode are so powerful and they feel like they were written for the scenes.» Je partage assez son avis et j'oserais même ajouter que les deux titres d'Animal Hospital dans cet épisode sont tellement forts et il semble qu'ils ont été écris pour ces scènes.

Fort de deux petites merveilles en 2009, Good or Plenty, Streets and Avenues puis Memory, ce dernier touche littéralement au divin. On compte aussi un effort Self Titled en 2005 mais plus anecdotique. Lors de ses concerts, ce «one-man musical recording/performance entity» s'enterre derrière une pile de matos électronique (boucle, pédales à effets, instruments..) pour ainsi construire méticuleusement des mouvements ambiant contemplatifs.

Mais fin 2011, l'ingénieur se fait visionnaire : Animal Hospital devient Animal Hospital Ensemble. En effet, trois des morceaux les plus poignants de Memory reçoivent la grâce d'une transposition orchestrale : 30 musiciens dont 22 guitares. Le défi ne s'arrête pas là,   l'expérience sonique -ce qui en fait le caractère exceptionnel- peut être qualifiée de surround : le public est littéralement encerclé par les musiciensKevin Micka, (son of a bitch) come to Paris!