dimanche 15 janvier 2012

Animal Hospital Ensemble


Sachez qu'il y a bien une Final Scene, d'une série UK là, qu'elle me fout des Goosebumps. Tellement intense que je me suis passé le monologue en boucle sans lassitude aucune avec toujours la même exaltation au rendez-vous. C'est la dernière minute 25s de la saison 4 de Skins UK. Il s'appelle Cook. Mais celui dont je vais parler ce soir/ce matin, tout dépend de ta latitude, c'est Kevin Micka alias Animal Hospital. 

Alex Hancock, Skins Music Supervisor, le type au job le plus cool de la planète, il y sait quelque chose.  «The two animal hospital tracks in this episode are so powerful and they feel like they were written for the scenes.» Je partage assez son avis et j'oserais même ajouter que les deux titres d'Animal Hospital dans cet épisode sont tellement forts et il semble qu'ils ont été écris pour ces scènes.

Fort de deux petites merveilles en 2009, Good or Plenty, Streets and Avenues puis Memory, ce dernier touche littéralement au divin. On compte aussi un effort Self Titled en 2005 mais plus anecdotique. Lors de ses concerts, ce «one-man musical recording/performance entity» s'enterre derrière une pile de matos électronique (boucle, pédales à effets, instruments..) pour ainsi construire méticuleusement des mouvements ambiant contemplatifs.

Mais fin 2011, l'ingénieur se fait visionnaire : Animal Hospital devient Animal Hospital Ensemble. En effet, trois des morceaux les plus poignants de Memory reçoivent la grâce d'une transposition orchestrale : 30 musiciens dont 22 guitares. Le défi ne s'arrête pas là,   l'expérience sonique -ce qui en fait le caractère exceptionnel- peut être qualifiée de surround : le public est littéralement encerclé par les musiciensKevin Micka, (son of a bitch) come to Paris!

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