dimanche 26 octobre 2014

The Miranda

Miranda July est, je pense, la version légèrement plus abordable de Annie Clark. Arty au possible, même coupe cheveux, des yeux de biche et cette bizarrerie assumée qui fait battre mon cœur un peu plus vite. Une physionomie qui sort de l'ordinaire, un charme hors du commun, les ingrédients qui t'en ferait même renier jusqu'à Zooey Deschanel. Artiste accomplie, totalement workaholic, elle s'illustre sur plusieurs supports : écrivain, vidéaste, actrice, performeuse et réalisatrice ; c'est avec son long-métrage «Moi, toi et tous les autres» qu'elle a touché un plus large public. Le monde qu'elle partage est empreint d'une certaine folie douce (mais sage), ce romantisme maladroit, cette joyeuseté naïve qui nous fait instinctivement nous y attacher puisqu'elle rassure. Mais, début octobre, l'artiste américaine nous dévoile une autre facette de ses multiples talents : Miranda July fait dans la maroquinerie !

Laurel Consuelo Broughton (designer chez Welcome Companions) et Miranda July

Le Birkin, le Kelly (fabrication Hermès), le Sophia Coppola (Louis Vuitton) ou encore le Jackie (Gucci), ils sont rares ces sacs identifiables immédiatement par un prénom ; The Miranda fait maintenant parti de la liste. Designé en collaboration avec le studio Welcome Companions, The Miranda est à l'image de sa propriétaire, sobre et élégant d'extérieur, complètement déjanté (mais soigneusement rangé) à l'intérieur. Aux confins de la customisation, The Miranda est un kit de survie pour affronter le quotidien : clé usb pour projets artistiques ultra top secret, une amande en cas de baisse de tension après s'être ébattu sur le dancefloor, tout une panoplie de cartes hilarantes à utiliser pour se sortir de situations embarrassantes («Soyons honnête, la conversation que nous avons actuellement n'est intéressante ni pour l'un ni pour l'autre. Je te propose de se serrer la main et partir en quête d'autres personnes avec qui parler »), etc. Le mieux étant de laisser Miranda en parler à travers cette vidéo improvisée :

Miranda July présente The Miranda



samedi 18 octobre 2014

Lyne : simulateur de crochet

Lyne n'aurait pas pu s'appeler Line. Le i de par la rupture qu'impose le point dans la calligraphie de la lettre pré-citée n'aurait pas été le plus approprié pour coller à la philosophie de Lyne. Le y quant à lui peut se dessiner d'un seul tenant, sans lever la plume. Plus fort encore, il matérialise la convergence entre deux traces. On ne peut plus adapté pour un puzzle-game dont le concept minimaliste réside dans le fait de tirer des traits pour constituer un maillage de plus en plus complexe. Ou peut-être bien que le y, ça fait plus cool.


Jeu indépendant issu d'un seul homme, l'australien Thomas Bowker, c'est 25x26 (soit 650) tableaux qui vont au gré d'une difficulté croissante faire gonfler votre QI. Le tout se veut très relaxant ; de par sa répétitivité à l'instar du crochet, il focalise l'attention. Quelques notes de flûte de pan viennent accompagner/hypnotiser votre travail de tisse. Et bien sûr des récompenses sont à la clé : on gagne des triangles (fragment de triforce). J'en ai 39! Ils débloquent des couleurs différentes pour le background de l'appli. Merci.

Bonus : Time-lapse organique de l'évolution du répertoire de développement du jeu sur un an

mercredi 1 octobre 2014

Punkryden Mixtape : September 2014

1. My Brightest Diamond - Pressure pression
2. Zammuto - IO trébuchet
3. Oomiaq - Shine (feat. Camille) Camille
4. Mocke - Charité bien ordonnée commence par soi-même  Charité
5. Piana - Early In Summer fille
6. Steve Gibbs - Patterns ascenseur
7. Sophie - Lemonade unacceptable
8. Oomiaq - Yogurti Roumanie
9. Mono Poly - Ra Rise gagnant
10. Hildegard Von Bingen - O Tu Suavissima Virga drogue