mercredi 27 décembre 2017

SolangeBouffeTaCultureChallenge - 2017 - Trimestre 4 (1/2)


Jeux-vidéo

Until Dawn : Rush of Blood (Supermassive Games, 2016)
Il est certain que j'ai bien fait de ne pas investir dans la VR pour Resident Evil 7. Après avoir enchaîné les expériences de motion sickness, Until Dawn : Rush of Blood s'avère être le jeu qui en plus d'être extrêmement jouissif ne ruine pas ton estomac pour plusieurs jours. En tout cas, pas pour la raison suscitée car rappelons le, ce roller coaster de la mort est méchamment gore et méchamment effrayant en plus de proposer un certain challenge. Meilleure expérience VR pour l'instant. Merci le blackfriday Micromania, j'espère quand même des killers game à venir pour rentabiliser le support. Trailer

The Unfinished Swan (Giant Sparrow, 2012)
Je lorgnais déjà sur ce jeu depuis un certain temps. Mais il aura fallu que je me prenne cette incroyable claque cette année avec What Remains of  Edith Finch pour me pencher sur le premier né du studio Giant Sparrow. Outre le concept ludique et régressif à la Splatoon qui consiste à mettre de la couleur dans ce triste monde, The Unfinished Swan, comme son aîné, délivre un sentiment bien particulier. Les jeux de Giant Sparrow sont des contes pour adultes : graves mais où s'en dégagent aussi un sentiment de sécurité. Leurs mondes sont enchanteurs, je m'y laisse volontiers prendre par la main. Trailer

Gorogoa (Jason Roberts, 2017)
Jason Roberts est un héros. Il présente un concept de jeu génial en 2011. Une direction artistique à tomber qui ne donne envie que d'en voir plus. Entre problème d'argent pour financer la suite du développement et perfectionnisme qui l'oblige à revoir une partie de ce qu'il a déjà réalisé, Jason Roberts sûrement mais doucement est finalement allé jusqu'au bout de ses ambitions. Ce jeu est beau. Les énigmes brillent vraiment par leur ingéniosité. Et surtout ce dédale onirique de tableaux qui donne tout son sens à l'inception. Le redéveloppement du jeu a valu la peine : Gorogoa passe de pépite à chef d'oeuvre. Trailer


Concert

Sam Amidon - 1 novembre @ Espace B, Paris
22 novembre 2013, Shakespeare and Company, je me fais interdire l'accès à l'étage car soit distant plein à craquer, il ne faut pas déranger, le show est en train d'être filmé. Putain. 4 ans après, même si l'Espace B n'est pas si grand, un petit public mais de vrai fan que je devine à la couleur des applaudissements vient se réunir pour ce mec génial. Sam Amidon sans prétention envoie sa folk au banjo avec ce cri de l'âme d'une americana du fin fond du Vermont. C'est authentique ; l'émotion est là. Sam Amidon ne peut être que ce vieil ami qui a tant à nous raconter. Chanson

Tony Allen - 20 novembre @ Elysée Montmartre, Paris
Tony n'a pas épousé vingt huit femmes mais Tony est encore là lui. Pionnier de l'afrobeat avec son poto Fela Kuti, Tony malgré ses bientôt 80 ans joue de la batterie et plutôt bien. Entouré de ses musiciens, il se fait figure de leader discret qui s'empressera de remercier un bon millier de fois son public. Comme ça c'est fait, place au jazz. Tony se fait un peu attendre pour jouer son premier solo ; l'emballement se fait crescendo pour qu'enfin il revienne à son registre de prédilection. Le groove est là alors c'est parti tout le monde à Lagos. Chanson



Expo/Spectacle

Derain, Balthus, Giacometti, Une amitié artistique @ MAM, Paris
J'aime bien Balthus pour son roi des chats. Il trônait dès l'entrée de l'expo que j'aurais pu ne pas aller plus loin car wala j'ai vu. La sculpture de Giacometti certes célèbre me laisse indifférent. Sa peinture éveille par contre des choses chez moi ; Derain ça va puisque comme cité précédemment j'aime les petits minous donc les fauves. Et bien tout ce beau monde était copain comme cochon. Ça créé donc des proximités dans l'art de chacun, ce que l'expo s'essaye à rapprocher. Une chose est certaine et qu'il les concilie, c'est ce même rapport avec la réalité "augmenté" ! Site

La peur (Stephane Szeig) @ Théâtre Michel, Paris
Stéphane Szeig est quelqu'un de plutôt abordable. La mise en scène par Elodie Menant est du même acabit. C'est clair, précis et au service de l'histoire. Les tourments intérieurs des personnages sont bien retranscrits. Hallucinations ou pas, la pièce se déroule comme un thriller dont le dénouement n'attend que d'être dynamité avec un twist ending digne de HBO. Si j'étais breton, je dirais même que ça tient à du Hitchcock. Il n'en reste que mentir c'est pas bien, tromper son conjoint encore moins, il faut être gentil. Site

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