mardi 2 octobre 2018

Bilan Cul. 2018 : Trimestre 3


MGMT - 4 juillet @ Philharmonie de Paris, Paris
Depuis le temps que je voulais voir les américains. Voila c'est fait. Venus défendre leur dernier né Little Dark Age, le duo aura eu l'intelligence d'avoir une discographie sans écueil qui sait naviguer dans les époques et les formes de psychédélismes ! Il aurait bien manqué ce grain de folie a un show un peu trop carré. Mais bon, les meilleurs titres furent de la partie pour un moment qui se fut festif. Ah si je crois qu'à un moment, c'est parti un peu en mode dancefloor. En conclusion, que dire à part, que ce fut bien géré (ManaGeMenT). Live

Terry Riley - 29 septembre @ La Maroquinerie, Paris

Comme beaucoup (sans le savoir même), ma connaissance de Terry Riley se résumait à Baba O'Riley des Who. Amateur de musique minimaliste répétitive, j'ai cru bon de saluer le bonhomme. Physiquement à mi-chemin entre Moondog, Sun Ra pour le chapeau et le Père Noël car la référence est facile, j'ai réussi facilement à l'identifier. Apparemment loin de ses premiers travaux, le concert était un récital jazz piano-guitare qui aurait bien pris place à la salle Pleyel. C'était mélodieux mais quand même aventureux ; à rien m'attendre, j'ai eu une bonne surprise. Live

Petites morts (et autres fragments du chaos) (Tanino Liberatore, 2017)
Tanino Liberatore a pas foutu grand chose à part RanXerox. Qu'il va falloir que je lise d'ailleurs. Petites morts (et autres turgescences) aura donc été cette introduction au trait de ce Michel-Ange de la bande dessinée. Moi qui aime le Burger Quizz, qui aime Alain Chabat, je n'étais que prédestiné à aimer ce libérée Tanino qui a fréquenté ce dernier. Esquisses, dessins non publiés ou publiés ici ou là-bas, c'est toujours passionnant de pratiquer l'archéologie du style d'un artiste qui se construit, les références à Moebius et évidemment le coup de crayon de son hit sale qu'est rox et rooky. Fnac

Couleurs de l'incendie (Pierre Lemaitre, 2018)
Bon divertissement. Même progression, même mécanique que le premier tome Au revoir là-haut, on retrouve les mêmes ressorts d'intrigue avec des personnages certes différents mais stéréotypés pareil. Ce second tome manque peut-être un peu d'envergure. Je crache pas dessus, l'écriture est limpide. Tout est fait pour s'accabler de la descente aux enfers des protagonistes, se réjouir de la vengeance salutaire qu'ils fomentent avec succès. Et puis c'est drôle. Et puis ça parle de Bitcoin et la blockchain aussi. Babelio

Flipping Death (Zoink Games, 2018)
Il était temps que je rentabilise ma Switch ! Dans un style louchant vers Burton mais qui lui est propre, Zoink Games, décline l'univers et les personnages bizarroïdes de Stick It to the Man! (2013) et Zombie Vikings (2015). Les énigmes y sont correctement capillotractées. Les mécaniques de jeu légèrement répétitives sont acceptables au regard du fun qu'apporte l'histoire et les dialogues. Hâte de découvrir leur prochaine réalisation (Ghost Giant), future pépite qui m'aidera à rentabiliser ma Playstation VR. Trailer

Carrières de Lumières, Baux-de-Provence
On a maintenant l'Atelier des Lumières à Paris dont je n'ai pas fait l'expérience. En retard d'un train ou deux, il propose ce qu'a pu proposer les Carrières de Lumières. Situé tout prêt des pittoresques Baux-de-Provence, les carrières en question, elles, nous plongent dans un bain de couleurs. Psychédélique, puis au couleur de maîtres espagnol, ça tangue en tout sens. On se laisse porter dans une délicieuse balade bariolée. Enfin, dans le décors du testament d'Orphée nous est naturellement projeté une rétrospective de qui fut Cocteau. Video

Maison Jean-Vilar (Exposition Jeanne Moreau)
Avignon c'était chouette : son palais des papes, son pont, ses restaurants avec des numéros (46 pour le Lot, 75 pour Paris). Pour les conservateurs et autres archivistes que nous sommes (pas moi), c'est aussi la maison Jean Vilar, extension de la Bibliothèque Nationale de France (BNF). L'expo temporaire concernant Cabu était fermée, les collections permanentes non accessibles. Il y avait cependant une chouette exposition sur Jeanne Moreau. Vous savez, la dame avec la voix de pompier et un minois qu'un physionomiste ne saurait distinguer entre deux films tant elle sait se muer dans un rôle. Video

Europa-Park, Rust, Allemagne
Si on me demande si j'ai fait l'Allemagne, je répondrais que oui je suis allé à Europa-Park. C'était dans le cadre d'un kidnapping qui s'est conclu par un mariage. Je dis «Ja!» au Wodan - Timburcoaster, «Jawohl!» au Blue fire Megacoaster powered by GAZPROM, «Jawohl, Herr Major!» au Silverstar !! Qui dit Europa Park dit Europa Corp : agréablement surpris par ARTHUR. Et pleins d'autres attractions. Halala hi hou ! Le tout arrosé d'une Paulaner et barbouillé d'une Flammekueche. Et mes amis, c'était très chouette ! Blue Fire ! Video

Donut County (Ben Esposito, 2018)
Il en faut peu pour créer de la satisfaction chez le joueur. Donut County nous met dans la peau d'un racoon contrôlant un trou à distance croissant tel un nénuphar (ou un blob) à chaque item qu'il engouffre. Objectif : débloquer un quadricoptère. Le jeu est très bête et régressif autant dans son gameplay que dans les dialogues qu'on se voit infliger. Ça phagocyte le cerveau. Ben Esposito aura mis une plombe à sortir son jeu depuis l'idée de ce concept débile. Quoi qu'on en dise, depuis The Unfinished Swan sur lequel il a participé, Ben aura fait son trou. Trailer

Le Sens de la fête (Olivier Nakache, 2017)
J'ai bien aimé le Sens de la fête malgré que ce soit un feel good movie sans grand risque comme son aîné Intouchables. Pour la simple raison que j'ai porté avec Bacri son angoisse tout du long. Oui si je l'avais vu avant le mien de mariage, je serai tombé en déconfiture. L'histoire est donc facile en se moquant des petits malheurs que peut avoir la chefferie de projet dans l’événementiel. Ca reste un bel ode à l'anarchie, qui quand chacun le veut, sait apporter sa brique à un édifice plus grand sans en référer à une hiérarchie. BA

Autres trucs : Les Voyages d'Ulysse (Emmanuel Lepage, 2016), Les haines pures (Emma Locatelli, 2013), L'Île aux chiens (Wes Anderson, 2018), The Awesome Adventures of Captain Spirit (DONTNOD Entertainment, 2018), Ready Player One (Steven Spielberg, 2018), Limonov (Emmanuel Carrère, 2011), Silent Voice (Naoko Yamada, 2018), Fleur de cadavre (Anne Mette Hancock, 2018), Mektoub, My Love : Canto uno (Abdellatif Kechiche, 2018), La Moustache (Emmanuel Carrère, 1986), Vive la marée ! (Pascal Rabaté, 2015)

mardi 3 juillet 2018

Bilan Cul. 2018 : Trimestre 2


L’Homme qui s’envola (Antoine Bello, 2017)
Incartade réussie depuis la trilogie des Falsificateurs, L'homme qui s'envola est ma conviction qu'Antoine Bello est un auteur que je dois creuser. Ce que j'aime chez lui, outre qu'il n'y a pas un mot de trop, c'est la connaissance approfondie et pédagogique qu'il s'applique à avoir en abordant tout nouveau sujet. Il écrit comme un business consultant. En l’occurrence, ici, ça parle appel d'offre, d'aviation et de chasse à l'homme. Même si le bouquin s’essouffle vers la fin, il parle avec brio de la seule vraie richesse : le temps. Babelio

Tacoma (The Fullbright Company, 2017)
Gone Home (2013) n'était rien qu'une grande bicoque bien vide. Certes, Tacoma est une station spatiale désertée. Mais les moyens pour lui donner vie et de s'en émouvoir sont tellement plus efficaces dans Tacoma. Empruntant le même mécanisme astucieux de rembobinage/avance rapide que Detroit : Become Human (2018), le jeu nous relate la grande et petite histoire de cet équipage voué à une mort certaine. Se nourrissant de l'univers de 2001 l'odyssée de l'espace, l'IA et la Singularité sont remis au goût du jour. On est clairement dans une projection d'un futur par si lointain. Trailer

The Handmaid’s Tale (2017) : Saison 1 et 2
Début d'année, on parlait de baisse de natalité en France ou en Italie. Le sujet de la stérilité généralisée se retrouve aussi un peu dans la fiction. Les Fils de l'homme (2006) et La Servante Écarlate (1985) sont les deux références principales. C'est sur cette dernière que la série se base pour en proposer une adaptation. Les ingrédients sont tous là pour y être accro. Un climat dystrophique, des protagonistes daeshiens,  une héroïne masochiste qui s'enlise perpétuellement dans une situation plus pénible encore. Et parfois un peu d'espoir pour ne pas régurgiter. Trailer

Enfers et fantômes d'Asie @ Quai Branly
J'ai pas tout retenu des noms au consonances asiatiques : kaibyô, oiwa, sadako, jiangshi, etc. Les yokaï, ça c'est bon ça je connaissais. Cette expo au quai Branly vaut son pesant de frayeur. L'iconographie (peinture, cinéma, etc) de par son exotisme surprend. Et puis les monstres, fantômes et autres démons, c'est rigolo. L'exposition nous met en contact avec tout un folklore (thaïlandais, vietnamien, chinois, japonais) d'Asie qu'on ne connait pas forcément. De simples figures dérangeantes au gore de gore, il y en a pour les 7 à 77 ans ! Site

Flamingods, Kelly Lee Owens, Exploded View, Anna Von Hausswolff - 26 mai @ Villette Sonique
Pas revenu à la Villette depuis un certain temps, c'est adieu la prairie du cercle sud, mais bonjour la prairie du cercle nord. Quand les concerts gratuits en extérieur sont mieux que ceux de la soiré, voici le résultat. Flamingods surfe allègrement entre transpi et volute de chanvre. Kelly Lee Owens continue de nous faire danser. Exploded View a joué la chanson que j'aime bien donc ça va. Anna Von Hausswolff m'a pété les oreilles et découragé de rester jusqu'à Marquis de Sade. Voila, une bonne journée à la Villette. Live

Les Limbes @ Théâtre du Rond-Point, Paris
Cette représentation est comme un doux cocon dans lequel se lover avant de tomber dans une mystérieuse torpeur. Bienvenue dans les limbes ! Oui, bon, j'étais plusieurs fois à la limite de rejoindre Morphée tant la faible luminosité dans laquelle on était plongée me tirait vers le néant. Mais ce spectacle de magie est magnifique de par son caractère onirique. Les visuels fantasmagoriques, les repères qui se brouillent, la physique remise en cause font de cette performance un moment hors du temps et de l'espace. Un peu incompréhensible, on se réjouit d'être étonné. Site

Le Clos Lupin - Maison Maurice Leblanc, Les Jardins d'Étretat, Etretat
Etretat, c'était bien. On mangé du poisson et des fruits de mer (huître de calibre 2 et 5) . On a fait de la balade aussi (mais sans le Poppy car il est beaucoup trop imprudent). On a escaladé la falaise aussi, ça faisait peur car on a failli mourir. Il faisait beau et chaud mais sur la falaise, c'était venteux (un peu comme dans la Horde du Contrevent). La marrée basse nous a permis d'aller voir l'Aiguille Creuse (23). L’hôtel était un peu moisi mais il y avait une balnéo et une place de parking. Sinon à part ça, c'était bien. Site

Evergreen, Charlotte Gainsbourg, Superorganism, Björk - 3 juin @ We Love Green, Paris
Venir à We Love Green aura eu le mérite de m'apprendre à lire. Oui, si le collectif de la petite Orono délivre une pop super orgasmique, il retourne des résultats étonnants sur Google quand on ne sait pas l’orthographier. Dans la veine, d'Architecture of Helsinki ou d'un Go! Team, Superorganism est une grosse fête colorée et décontractée faites et pour des millennials. Les vieilles Bjork et Charlotte Gainsbourg n'ont qu'à bien se tenir ! Mais We Love Green, c'était aussi la prestation de (We Were) Evergreen qui était réjouissante de par sa fraîcheur, hihi. Live

Detroit : Become Human (Quantic Dream, 2018)
Le travail est colossal. Bien que plus abouti que Heavy Rain (2010) ou Beyond: Two Souls (2013), j'ai un sentiment d'inachevé. C'est sûr, il y en a des moments forts d'émotion, d'actions chorégraphiés à la perfection, des idées de gameplay. Une direction artistique à tomber, une bande son incroyable. Mais purée, les ambitions étaient trop grandes, on sent l'absence de moyen vers la fin (animation des foules, cinématiques finales expéditives, trop de micro séquences bâclés). Mais surtout il manque la communion et la transcendance en guise de conclusion. Heavy Rain te fait tomber de ton siège devant l'urgence de son dénouement, Beyond: Two Souls t'éprouve de manière magistrale dans un dernier cataclysme. Detroit n'a pas cette unité, Detroit diverge beaucoup trop, Detroit est une compilation de fins mineurs. Detroit aurait du faire simple. Trailer

Musée départemental Albert-Kahn, Boulogne-Billancourt
C'était l'ultime visite avant une ré-ouverture probable en 2020, on peut dire qu'on a eu de la chance d'en être. Malgré la présence courue de barrières et autres éléments de chantier, cette visite des jardins n'était certainement pas décevante. Conciliant la vie et les passions du banquier avec une déambulation dans les 4 hectares de jardin mappemonde, la balade était ponctuée de projection sur le futur musée qui ouvrira ses portes. On va pas se mentir, jardins à la française, à l'anglaise, japonais, forêt bleue, forêt vosgienne, bref, c'est avant tout pour les jardins qu'on est là. Malgré le bruissement de la circulation routière, c'est l'expérience d'un sentiment de paix et de beau hors de l'agitation citadine. Blog

Autres trucs : La Disparition de Josef Mengele (Olivier Guez, 2017), The Square (Ruben Östlund, 2017), Perdus dans l'espace (Irwin Allen, 2018) : Saison 1, Montecrypto: The Bitcoin Enigma (Concrete Games, 2018), Charlie Chan Hock Chye, une vie dessinée (Sonny Liew, 2017), Pilules bleues (Frederik Peeters, 2001), Le Pigeon (Patrick Süskind, 1987), Flamingods - Majesty (2016), Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp - Sauvage Formes (2018), We Were Evergreen - Flings (2010), Juliana Daugherty - Lights (2018)

samedi 14 avril 2018

Bilan Cul. 2018 : Trimestre 1



Chuchel (Amanita Design, 2018)
Le studio tchèque Amanita Design est un incontournable : Machinarium, Samorost, Botanicula. Spin off de ce dernier, dans Chuchel, on retrouve l'univers chamarré et déjanté du point'n'click. Le vice est poussé encore plus loin car quand Botanicula était rigolo, Chuchel est clairement fait pour la marrade. Orienté sketch, les tableaux se veulent efficaces : court à très court. L'ambition scénaristique est au plus bas : on aide une boule de poils à retrouver sa cerise qu'on lui a dérobée. Comme pressentie, c'est tout à fait adorable et les énigmes sont simplistes mais inventives. Chuchel est absurde et crétin, c'est parfait pour moi. Trailer

Gilgamesh (Jens Harder, 2018)
Initialement prévu pour offrir, je n'ai pas pu m'empêcher, dans l'urgence entre ma lecture de l'évangile de Marc, d'engloutir l'ouvrage. L'épopée de Gilgamesh c'est l'oeuvre littéraire la plus ancienne de l'humanité alors on pardonne l'auteur mais c'est un peu rough. Parfait que cette adaptation en bande dessiné dans un style graphique singulier qui permet une lecture dans le sens du poil. On va pas se mentir mais les aventures du seigneur d'Orouk et son poto Endikou contre l'affreux Houmbaba sont un peu perchées. Reste l'intérêt que porte ce document source des récits qui suivront : déluge, tour de Babel, Les Mille et Une Nuits. Planche

Conscience contre violence (Stefan Zweig, 1936)
Avant la lecture de Conscience contre violence, Calvin était pour moi la forme de vie hostile du film «Life - Origine inconnue» (2017) puis le chat psychopathe de la voisine. Aujourd'hui, ma perception de la chose n'a pas évolué d'un poil, Calvin est toujours l'incarnation de Daesh puissance 1000. Stefan Zweig relate le combat intellectuel de Sébastien Castellion contre la théocratie d'état instaurée par Jean Calvin. Le réformateur protestant genevois est un grand taré intolérant control freak qui n'aime pas qu'on pense autrement que sa doctrine. La lecture est éprouvante et donne envie de donner des baffes. Babelio

La Passion Van Gogh (Dorota Kobiela, 2017)
Je m'y connais en Van Gogh. Entre les échanges épistolaires à son frère Théo, le fait de se recueillir sur sa tombe à Auvers-sur-Oise et La Nuit Etoilée au MoMA, je suis un van goghiste confirmé. J'attendais donc avec passion cette passion Van Gogh. Rien que pour son format inédit - animation en peinture copiée des toiles de l'artiste - je bavais d'avance. Outre sa magnifique forme, de part l'angle d'attaque choisie pour la narration, j'ai retrouvé mes petits. L'enquête menée par le protagoniste principal est une belle occasion d’appréhender l'intime de la personnalité sensible de Vincent. BA

La Casa de Papel : Saison 1 et 2 (Alex Pina, 2017)
Entre la casa de Poppy et la casa de papel de Poppy, mon espagnol a rejaillit telle la jota que je ne prononcerait jamais correctement. Maintenant, je ne jure que par le programme Erasmus plus même si clairement Tokyo n'est pas en Europe. La Casa de Papel c'est aussi ma conversion à la protestation piémontaise pour que retentisse un Bella ciao bis repetita. Enfin, petite pensée pour mes ethers que j'ai envoyé dans le vide car oui Casa de Papel c'est mieux que les cryptomonnaies et les déflations galopantes. Casa de Papel es bienos ! BA

Adieu Monsieur Haffmann @ Petit Montparnasse, Paris
On a un peu les oreilles rebattues des choses qui se sont passés entre 39 et 45. Et pourtant le pitch d'Adieu Monsieur Haffmann ne m'a pas ennuyé. De la justesse sans pathos, les comédiens sont pleins d'humour et de vérité. La pièce est un pari sur la nature humaine. Heureusement il est remporté avec brio. En quelques mots, dans une France occupée, Monsieur Haffmann et son employé concluent un contrat d'un genre singulier. Le second accepte d’héberger clandestinement son patron tandis que le premier s’attelle à lui offrir ce qu'il ne peut pas avoir : un enfant ! Evenement

Paris Face Cachée : Mots pour maux, Hôpital Hôtel-Dieu, Ile de la Cité - Promenons-nous dans les bois, Bois de Vincennes - Chasseur de monuments invisibles, Place de la Concorde - Tous les sons sont dans la nature, Le Totem - Un viking dans le joyau de l’île des palais, Hôtel de Lauzun, Ile Saint-Louis
Toujours le meilleur moment de l'année pour ma touche F5. Jeu de piste grandeur nature à l'APHP dans une déambulation rétro au sein de l'Hôtel-Dieu. Promis on a pas dérangé les vrais patients. Rythmé par des séances de squat pour ne pas geler, on aura mangé les pissenlits par la racine à Vincennes. Chasse sur la place de la Concorde aux monuments de l'exposition universelle à coup de stéréoscope. Expérimentation des OMNI anciennement entreposés sous la dalle de la Défense. Enfin, retour à l'Hôtel Lauzun pour une écoute pédestre du New Sound de l’Ensemble Minisym. Site

Le journal d'Edward, hamster nihiliste (Ezra Elia, 2013)
Edward se fait un peu dépasser par la vie. Il aspire à quelque chose de plus grand. Prisonnier d'une existence qu'il n'a pas vraiment choisi, Edward sait beaucoup trop de choses. En tant que hamster conscient, il ne sait pas trop ce qu'il aime mais sait clairement ce qu'il n'aime pas. Ah ça oui ! Edward est différent. Il n'a pas vraiment d'ami. Et parfois il fait tout foirer car ça cogite trop. Mais Edward est un hamster alors à quoi bon. Edward c'est un peu toi, moi ou lui là. Dans les mauvais jours. Je referais bien un tour de roue moi. Page

Voyage d'une parisienne à Lhassa (Alexandra David-Néel, 2008)
Alexandra David Néel est une culottée. Voyage d'une parisienne à Lhassa relate son périple qui consiste à aller d'un point à un autre tout en passant incognito. Dans les faits, elle passe son temps à consommer du tsampa et boire du thé. Accompagnée de son fils adoptif Yongden, il lui arrive tout pleins de choses qui ne feront pas l'objet de digressions dans ce présent ouvrage. Malgré le côté mécanique de son voyage, le récit de cette exploratrice forge le respect. Européenne et femme, elle réussit la prouesse de pénétrer dans la ville interdite, la Rome tibétaine, suite à un périple qu'elle fera grimée en mendiante. Babelio

The Florida Project (Sean Baker, 2017)
The Florida Project peut donner très mal à la tête. Les gosses comme les adultes sont franchement pénibles. Si on arrive à passer outre, The Florida Project, c'est un billet aller-simple pour le pays des merveilles. Ou a quelques miles près Disney World. Vu sous la perspective kaléidoscopique de l'enfance et l'innocence bigarrée qui ne voit rien de la misère qui l'entoure. C'est un monde en marge qui s'invente car à quoi bon devenir un esclave du système quand on peut manger des bonbons. The Florida Project est bipolaire et nous fait prendre les montagnes russes. Trailer


Autres trucs : Coco (Lee Unkrich, 2017), Tout seul (Christophe Chabouté, 2008), Jeune femme (Léonor Serraille, 2017), Annihilation (Alex Garland, 2018), 3 Billboards, les panneaux de la vengeance (Martin McDonagh, 2018), Life is Strange : Before the Storm (Deck Nine Games, 2017), La serpe (Philippe Jaenada, 2017), Mise à mort du cerf sacré (Yorgos Lanthimos, 2017), MGMT - Little Dark Age (2018), Superorganism - Superorganism (2018), Exploded View - Exploded View (2017), The Go! Team - Semicircle (2018), Altered Carbon (Laeta Kalogridis, 2018) : Saison 1, Black Mirror (Charlie Brooker, 2018) : Saison 4, etc.

mardi 2 janvier 2018

TOP (c) 2017 : Expo/Spectacle/Théâtre


1. La Demeure du Chaos, Saint-Romain-au-Mont-d'Or
2. Derain, Balthus, Giacometti, Une amitié artistique @ MAM, Paris
3. La peur (Stephane Szeig) @ Théâtre Michel
4. Paris Face Cachée : Bois d’amourette, Ecole La Bonne Graine
5. Palais Idéal du Facteur Cheval, Hauterives
6. Musée gallo-romain de Fourvière - Lyon
7. Poésie ? - Fabrice Luchini @ Théâtre Montparnasse, Paris
8. Paris Face Cachée : Moteur. Ҫa tourne. Action., Cinéma Le Majestic Passy
9. Villa Lumière - Lyon
10. Musée Miniature et Cinéma - Lyon
11. Kimono, Au bonheur des dames @ Musée Guimet, Paris
12. Paris Face Cachée : Le mystère du paquebot blanc, Piscine Molitor


TOP (c) 2017 : Musique


1. Mount Eerie - A Crow Looked at Me
2. Jacaszek - KWIATY
3. Will Stratton - Rosewood Almanac
4. Les marquises - A Night Full of Collapses
5. Bonobo - Migration
6. Fazerdaze - Morningside
7. Peter Broderick - All Together Again
8. Actress - AZD
9. Sam Amidon - The Following Mountain
10. GAS - Narkopop
11. Flotation Toy Warning - The Machine That Made Us
12. Thurston Moore - Rock'n'Roll Consciousness

Rattrapages

1. Marc Morvan et Ben Jarry ‎– Ophelia (2014)
2. Songs Ohia - The Magnolia Electric Co (2003)
3. Benoit Pioulard - Enge (2005)


Concerts 

1. Mitski - 21 février @ Théâtre Les étoiles, Paris
2. Sigur Ros - 27 septembre @ Le Grand Rex, Paris
3. Quatuor Béla (Different trains - Steve Reich) @ La Seine Musicale, Ile Seguin
4. Sam Amidon - 1 novembre @ Espace B, Paris
5. Cincinnati Symphony Orchestra (Symphonie n° 9, "Du Nouveau Monde" - Antonín Dvorak) - 9 septembre @ La Seine Musicale, Ile Seguin
6. Rone - 27 août @ Rock en Seine, Paris
7. Quatuor Béla (Black Angels - George Crumb) @ La Seine Musicale, Ile Seguin
8. Nosfell - 18 mars @ Musée Guimet, Paris
9. Erik Friedlander (Volac - John Zorn) - 1 avril @ Musée du Louvre, Paris
10. Deluxe - 27 août @ Rock en Seine, Paris
11. Vashti Bunyan - 13 avril @ Carreau du Temple, Paris
12. Tony Allen - 20 novembre @ Elysée Montmartre, Paris
13. The XX - 27 août @ Rock en Seine, Paris
14. Cincinnati Symphony Orchestra (Un Américain à Paris - George Gershwin) - 9 septembre @ La Seine Musicale, Ile Seguin
15. John Zorn et Dave Lombardo duo - 1 avril @ Musée du Louvre, Paris

lundi 1 janvier 2018

TOP (c) 2017 : Lecture


1. Le cosmos est mon campement - La Horde du Contrevent, tome 1 (Eric Henninot, 2017)
2. Ces jours qui disparaissent (Timothé Le Boucher, 2017)
3. Eté (Arte, 2017)
4. La tresse (Laetitia Colombani, 2017)
5. Je bois des cafés, je me fais avorter (Clara Lalix, 2017)


Rattrapages


1. Climats (André Maurois, 1928)
2. Le Déchronologue (Stéphane Beauverger, 2009)
3. La jeunesse mélancolique et très désabusée d'Adolf Hitler (Michel Folco, 2010)
4. Mille femmes blanches (Jim Fergus, 2000)
5. Valérian - Tome 1 à 10 (Jean-Claude Mézières et Pierre Christin, 1970-81)
6. La mort est mon métier (Robert Merle, 1953)
7. Malevil (Robert Merle, 1972)
8. Maus : L'Intégrale (Art Spiegelman, 1998)
9. Désorientale (Negar Djavadi, 2016)
10. L'Adversaire (Emmanuel Carrère, 2000)
11. Le Charme discret de l'intestin (Giulia Enders, 2014)
12. Un Océan d'amour (Gregory Panaccione, 2014)
13. Les Météores (Michel Tournier, 1975)
14. L'Affaire Arnolfini (Jean-Philippe Postel, 2016)
15. Quelque part entre les ombres - Blacksad, tome 1 (Juanjo Guarnido, 2000)
16. La goutte d'or (Michel Tournier, 1986)
17. Le maître de Garamond (Anne Cuneo, 2003)
18. Dune - Le Cycle de Dune, tome 1 (Frank Herbert, 1965)

Envies (2017) : La serpe (Philippe Jaenada, 2017),  Ar-men - l'enfer des enfers (Emmanuel Lepage, 2017), La Disparition de Josef Mengele (Olivier Guez, 2017), L’Homme qui s’envola (Antoine Bello, 2017)

TOP (c) 2017 : Cinéma


1. Mother ! (Darren Aronofsky, 2017)
2. Grave (Julia Ducournau, 2017)
3. La La Land (Damien Chazelle, 2017)
4. Au revoir là-haut (Albert Dupontel, 2017)
5. Get Out (Jordan Peele, 2017)
6. World of tomorrow episode two: The burden of other people's thoughts (Don Hertzfeldt, 2017)
7. Lion (Garth Davis, 2017)
8. Les Gardiens de la galaxie Vol. 2 (James Gunn, 2017)
9. Le Grand Méchant Renard et autres contes (Benjamin Renner, 2017)
10. Seven Sisters (Tommy Wirkola, 2017)
11. Patients (Mehdi Idir, 2017)
12. Lumière ! L'aventure commence (Thierry Frémaux, 2017)
13. Valérian et la Cité des Mille Planètes (Luc Besson, 2017)
14. Okja (Bong Joon-ho, 2017)
15. Ça (Andy Muschietti, 2017)


Rattrapages

1. Paterson (Jim Jarmusch, 2016)
2. Ma vie de Courgette (Claude Barras, 2016)
3. Dans la peau de John Malkovich (Spike Jonze, 1999)
4. Juste la fin du monde (Xavier Dolan, 2016)
5. Your Name. (Makoto Shinkai, 2016)
6. Louise en Hiver (Jean-François Laguionie, 2016)
7. La Famille Bélier (Éric Lartigau, 2014)
8. Toni Erdmann (Maren Ade, 2016)
9. Divines (Houda Benyamina, 2016)
10. Ivan Tsarevitch et la princesse changeante (Michel Ocelot, 2016)

Envies (2017) : La Passion Van Gogh (Dorota Kobiela, 2017), Mise à mort du cerf sacré (Yorgos Lanthimos, 2017), The Square (Ruben Östlund, 2017), Blade Runner 2049 (Denis Villeneuve, 2017), Coco (Lee Unkrich, 2017), Loving (Jeff Nichols, 2017), The Florida Project (Sean Baker, 2017), Jeune femme (Léonor Serraille, 2017)

Séries

1. Rick et Morty : Saison 3
2. Game of Thrones : Saison 7
3. Legion : Saison 1
4. Stranger Things : Saison 1
13. Reasons Why : Saison 1